Le projet vise à susciter de la cohérence entre volumes existants et volumes projetés, non pas au travers de formes, mais plus par le réglage d’éléments simples générant des gabarits, un épannelage à la mesure du bâti conservé et à la mesure du site.
Cette intention trouve son expression dans l’installation d’une ample toiture unitaire parcourant toute la longueur du site le long de la rue Sébastopol et affirmant ainsi le territoire de l’école en limite de l’espace public.
Cette toiture marque le lien entre l’extension et le bâti existant. Elle part du faîtage de ce dernier et s’abaisse progressivement filant au-dessus des différents volumes qui jalonnent la rue.
Elle est conçue comme un dispositif s’adaptant aux besoins de protection et d’éclairage.
Sur certaines parties, elle se présente en surtoiture contrôlant la lumière au-dessus de locaux éclairés zénithalement, ailleurs, elle se prolonge en auvent, plus loin, elle s’évide en puits de lumière au-dessus de patios.
Porteuse sur toute sa surface de panneaux photovoltaïques, cette couverture constitue un système actif, producteur d’énergie.
En divers points, sont disposées des verrières pourvues également de panneaux photovoltaïques jouant avec le soleil et la lumière filtrés et diffusés à travers la trame des modules générateurs.
La visibilité de cette toiture porteuse d’énergie lui confère une valeur d’exemple particulièrement opportune dans un lieu tel qu’une école où le bâtiment lui-même accède à une dimension pédagogique.
Le projet intègre des panneaux photovoltaïques comprenant 540 m2 de cellules amorphes et 120 m2 de cellules polycristallines sur verrières avec une puissance de crête de 40 kWc.